Échanges avec Mairie
Ce qui est remarquable avec les administrations, c'est qu'elles répondent ou pas selon le bon vouloir des correspondants administratifs ou le sujet de l'échange chaud, tiède, froid ou dérangeant.
Dans cette affaire, nous allons expérimenter l'exercice en demandant à la mairie ses motivations à initier cette mesure de "péril imminent" qu'il soit réel ou pas. Cela est un autre sujet. ;-)
Il est remarquable que dans son premier courrier m'avertissant du passage de l'expert, le maire ne motivait pas sa décision. je ne sais pas si c'est légal ou non mais en tout cas peu élégant. Je dis que je viens chez toi mais je ne te dis pas pourquoi.
Bref, ce qui m'intéresse, comme je sais maintenant qu'il n'y en a pas (de péril imminent sérieux), c'est ce qui a convaincu la mairie que ma maison pourrait représenter un danger pour la France. Pas les assertions d'un simple riverain j'imagine.
La mairie a bien dû vérifier ses dires avant d'envoyer sa coûteuse cavalerie avec les conséquences qui en découlent.
A minima, comme cela se fait de coutume, elle a envoyé son service technique qui a pris des photos, interrogé les autres riverains et elle a constitué un dossiers solide pour convaincre le juge administratif de mandater un expert judiciaire.
Puisque maintenant nous savons que ce n'est pas si grave que ça (on ne démolira pas la maison), il est temps de chercher les raisons pour lesquelles le maire a pris une telle décision car il va falloir payer l'expert et moi j'ai bien le droit de savoir.
Le maire, sans doute de bonne foi, a mandaté l'expert parce qu'il croyait à un péril imminent et si ce n'est pas le cas, c'est que quelqu'un mal intentionné s'est foutu de sa gueu**. je ne crois pas à une innocente erreur.
Alors, Monsieur le maire, qu'est-ce qui vous a fait penser que ma maison se cassait la figure au point de me demander de payer pour les erreurs de vos collaborateurs. une recherche de vérité quoi. ;-)
Je me suis donc fendu d'un petit courrier à destination de la personne qui traite ce dossier et on verra bien ce qu'elle me répondra.
Si elle me répond.
Voici la teneur de ce courrier simple pour cette fois. En cas de non réponse, nous rajouterons du charbon.
Monsieur (le gestionnaire de ce dossier),
Suite à la visite à mon domicile de l'expert et agents municipaux cet après-midi 23 Août 2020 attendus suite au courrier du maire du 14 Août courant, référencé XX/GP/XX/2020 ayant pour objet "péril imminent", je suis en recherche des motivations qui ont conduit la mairie à penser que mon immeuble représenterait un danger au point d'initier cette mesure très lourde de conséquences.
C'est pourquoi, je vous serais gré de me communiquer rapidement les informations et pièces légalement consultables suivantes.
- Éléments sur lesquels la mairie s'est fondée pour solliciter du tribunal la nomination d'un expert
- Transmission du fond de dossier qu'elle a communiqué au Tribunal. (courrier de saisine et pièces jointes éventuelles)
- Conclusions des équipes techniques municipales qui n'ont pas dû manquer de vérifier les dires du riverain qui a fait le signalement
- Toutes pièces communicables en votre possession utiles à la constitution de mon dossier
Je vous prie de me faire savoir dans les meilleurs délais quelle suite vous comptez donner à ma demande et dans quel délais j'obtiendrai ces documents.
A défaut de réponse rapide, positive ou non, je mandaterai mon conseil juridique qui vous fera la même demande mais de façon plus formelle.
Cordialement,
[NDLR] Le service concerné n'ayant toujours pas répondu le 25 août malgré un contact téléphonique qui promettait de le faire hier dans la journée, J'ai envoyé une relance.
Répondront-ils comme ils en ont l'obligation ?
Nous voulons croire de tout coeur que la mairie a fait du bon boulot dans son ministère de protéger les biens et les personnes, mais, en vue des prochaines élections, l'administré que je suis veut s'assurer qu'elle a mis tout en oeuvre pour remplir sa mission.
Hypocrite que je suis !
Je crois surtout qu'un service d'état s'est fait manipuler par des intérêts de particuliers avides avec ou sans la complicité, volontaires ou non, de collaborateurs municipaux
La mairie, si elle soupçonne la moindre embrouille après son fiasco de cet après-midi, a le devoir de mener une enquête pour savoir ce qu'il s'est réellement passé et rendre justice à ceux de ses concitoyens qui ont frisé la ruine par la faute d'élus (responsables de leurs collaborateurs) qui n'ont pas su écouter et ont enfoncé le clou là ou cela pouvait faire très mal.
Maintenant, Monsieur le maire, c'est déjà l'heure de demander des comptes.
Certains des agents municipaux ont déjà menti l'autre jour et aujourd'hui encore en ne voulant pas reconnaître que l'un de leur chef a dit et fait des bêtises plus grosses que lui.
[NDLR] Une plainte contre la mairie a été déposées le 25 Août 2020.
C'est vrai, comme m'a dit un commerçant tout à l'heure qu'il n'a que trois mois de pratique et qu'il est encore puceau (sic).
Puceau, je ne le crois pas non.
En tout cas, ceux de votre troupe qui commencent aussi à mentir pour protéger leur patron ou parce qu'ils ont la trouille de ce que vous savez, n'assureront pas leurs arrières en mentant aux officiers de justice quand cela sera me moment de payer leur dû.
Il y en a un qui m'a dit aujourd'hui qu'il était assermenté.
Un assermenté qui ment n'est plus qu'un pauvre type qui ne peut pas lutter contre la vérité. Il ne tiendra pas longtemps et servira de lampiste car un menteur ne vaut rien.
Rien de rien.
Alors, j'invite ceux qui sont impliqués et qui lisent ces lignes à faire très attention à ce que vous direz à partir de maintenant.
[NDLR] Une plainte contre la mairie a été déposée le 25 Août 2O2O à la gendarmerie à destination du Procureur de la république.
Je pardonne les erreurs mais jamais le mensonge ni la lâcheté. Surtout quand mes intérêts et ma tranquillité sont en jeu.
Vous tomberez à la suite de ceux que vous avez voulu protéger. Croyez-vous qu'ils vous protégeront eux quand vous serez convoqué comme témoin devant un tribunal ?
Les faux témoignages coûtent très cher devant la justice surtout quand on est agent du service public. assermenté ou non.
Assermenté ?
Tiens, cela me rappelle une histoire à pleurer qui est arrivée dans notre commune. Je ne sais plus si je l'ai déjà racontée dans ces pages.
Elle servira à vous faire sourire après la lecture de cette page j'avoue un peu sévère.
Un jour, un riverain irascible se prend un PV et en colère raconte à la police que telle bagnole n'a pas bougée depuis 15 jours. Pourquoi vous ne le manchez pas lui ?
Ni une ni deux, les policiers lui collent aussi une prune.
Son propriétaire ne comprenant pas pourquoi il a eu un PV alors qu'il était bien garé dans une rue matérialisées, va au commissariat pour demander une explication.
Les municipaux lui disent que c'est pour stationnement abusif et refusent de lui montrer le procès verbal règlementaire. Le ton monte et, pour clôturer la discussion le policier sort la phrase magique.
- De toutes façons, l'agent a fait son travail et est assermenté.
Sauf que pour en coller une pour stationnement abusif, il y a une procédure à respecter et ils ne pouvaient pas constater l'infraction d'autant plus qu'elle n'avait jamais eu lieu.
1/ Les policiers "assermenté" ont verbalisé un véhicule sans constater l'infraction
2/ Ils ont usé d'un abus de pouvoir pour refuser de s'expliquer et intimider le client
3/ Ils n'ont pas fait honneur à la police de France.
Alors mon cher ami, assermenté ou non tu n'a pas ma confiance quand je sais que tu ment en protégeant qui tu sait. Fait gaffe de ne pas recommencer. A la limite, tais-toi.
Voyez-vous, c'est exactement ce qu'il s'est passé dans notre affaire.
Un riverain malveillant fait une déposition mensongère, l'autorité sans vérifier lance la cavalerie, le client est intimidé et manipulé par la force publique (agents de l'état), et on le fait payer pour les erreurs des fonctionnaires "assermentés".
La seule différence entre ces deux histoires, c'est que l'automobiliste ne s'en est tiré que pour 35 Euros et l'autre des centaines d'euros et peut-être des milliers si les commanditaires étaient arrivé à leurs fins.
Méditez cela Messieurs/Dames les fonctionnaires.
Il y a assez de voleurs dans les rues pour que vous vous mettiez vous aussi à trahir la confiance pour laquelle nous vous avons engagé.
Quand aux sous-fifres, je suis désolé que vous ayez peur de perdre votre boulot mais pensez à votre âme si vous ne voulez pas penser à la mienne.
Devant un Procureur, il faudra dire la vérité parce que à partir d'aujourd'hui l'opinion publique est saisie et dans notre petite commune les gens sont méchants et vous le feront payer, Parce qu'ils ont peur de vous eux aussi.
Allez, portez-vous bien si vous le pouvez.
Fin de cet épisode. :-)